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Stanislas Dehaene, la psychologie cognitive

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Mot de Stanislas Dehaene

1. L’enfant possède une vaste gamme d’intuitions précoces, notamment dans le domaine du langage et des mathématiques, qui servent de fondation aux apprentissages ultérieurs;

2. Dès la toute petite enfance, le cerveau est doté d’un algorithme sophistiqué d’apprentissage dont quelques composantes essentielles sont l’attention, l’engagement actif, la récompense, la détection d’erreur, l’automatisation et le sommeil. L’enseignement peut être considérablement amélioré lorsque l’enseignant tire le meilleur parti de ces ressources de l’enfant

"La compréhension précède la production "

"L'enfant dispose d'intuitions non conscientes "

"Le bébé est une véritable machine à apprendre "

"Le cerveau dispose d'un jeu d'hypothèses hiérarchiques qu'il projette sur le monde extérieur".

"Il sélectionne ces hypothèses en fonction de leur plausibilité "

"L'attention, le sommeil, la curiosité, l'erreur sont des éléments importants dans la construction de l'enfant"

Les quatre piliers de l'apprentissage :

  1. L'attention : mécanisme qui nous sert à sélectionner une information et à en moduler le traitement (alerte, orientation, contrôle exécutif). L'attention module et facilite l'apprentissage). Les limites de l'attention : nous ne pouvons pas exécuter deux tâches en même temps. Lorsque nous sommes engagés dans une tâche donnée, les stimuli non pertinents peuvent devenir invisibles. Faire attention de ne pas créer de doubles tâches.
  2. L'engagement actif : un organisme passif n'apprend pas. L'apprentissage est optimal quand un enfant alterne test immédiat et répété de ses connaissances. Cela permet à l'enfant d'apprendre quand il ne sait pas.
  3. Le retour d'information (s'évaluer) Le rôle essentiel de la prédiction et de l'erreur de prédiction. Notre  cerveau utilise des modèles internes pour générer des prédictions sur le monde extérieur. L'apprentissage se déclenche quand la prédiction est imparfaite : il n'y a pas d'apprentissage si l'ensemble est prévisible. La surprise permet les apprentissages.
  4. La consolidation (automatisation, sommeil) Au début de l'apprentissage, le cortex préfrontal est fortement sollicité : traitement explicite, conscient avec effort. Progressivement, l'automatisation transfère les connaissances vers des réseaux non conscients, libérant des ressources. Le sommeil fait partie intégrante de notre algorithme d'apprentissage. Il intervient dans la consolisation des apprentissages. Une période même courte de sommeil améliore :
  • la mémoire
  • la généraliation
  • la découverte de régularités

Durant le sommeil, le cerveau rejoue même en accéléré les décharges neuronales éprouvées la veille.


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